Le manifeste de Deneb
L’urgence de communiquer autrement
L’actualité de 2020 nous l’a révélé plus que jamais. Nous assistons à un ras-le-bol collectif de l’invisibilité des inégalités sociales, du capitalisme sauvage ou du manque de leadership quant aux enjeux environnementaux. Les mouvements sociaux se sont multipliés à un rythme sans précédent dans le monde. Nous n’avons qu’à penser aux mobilisations telles que #BlackLivesMatter, la troisième vague de dénonciation des agressions à caractère sexuel et la lutte contre les propos haineux par le boycott des publicités de Facebook. Nous assistons à une réelle ébullition sociale qui n’est pas prête de s’essouffler.
Les publics sont de plus en plus conscients et informés des enjeux qui menacent le développement harmonieux de notre société. Ils s’attendent à ce que les organisations démontrent leur sensibilité et leur engagement à rendre notre monde meilleur.
Aucune organisation n’est parfaite
Aucune ne peut prétendre avoir une empreinte écologique nulle ; être écartée de toute forme de discrimination involontaire dans leurs pratiques RH ; offrir un environnement de travail irréprochable ou de s’impliquer activement dans toutes les causes sociales et environnementales.
Nous croyons que les entreprises doivent se libérer de leurs complexes pour enfin communiquer de manière authentique et humaine. En reconnaissant nos qualités, nos forces, mais aussi nos limites, nos défauts et ce qui nous rend distinct en tant qu’organisation, il est beaucoup plus facile de se révéler de manière vraie, pertinente et attachante. Bref, oser être soi, c’est la réponse à une communication plus mobilisante et une société plus engagée.
“ L’important n’est pas d’être parfait ou parfaite, mais de fixer l’intention sincère d’être meilleur.e ”
Faire confiance
Les trolls. Ces internautes qui visent à créer des polémiques ou des débats sur le Web. lls sont l’une des principales causes d’inquiétude, de censure et d’anxiété numérique pour les organisations. Même si leur contribution est assez marginale, la terreur qu’ils suscitent est suffisante que les professionnels et professionnelles s’abstiennent trop souvent de saisir les opportunités de communication. De quoi a-t-on peur, exactement ? Non pas la hargne des internautes, mais seulement d’une quelconque objection.
L’idée d’un conflit terrorise. Le résultat ? Des communications édulcorées, insipides… ennuyeuses.
Pourtant, l’expérience nous démontre que, de manière générale, ce type d’interaction relève plutôt des cas d’exception…. et les exceptions se gèrent. En tant que professionnel·les des communications, nous sommes évidemment sensibles aux enjeux de réputation. Aucun conseiller avisé recommanderait de prendre un risque non calculé. La clé pour gérer les cas d’exception ? La préparation.
En tant qu’organisation, il faut cesser de craindre que l’épée de Damoclès nous tombe sur la tête dès qu’un sujet ne suscite pas de consensus. Parce que l’objection est surmontable. En adoptant cette posture de calme, cela nous donne tout l’espace nécessaire pour s’exprimer avec authenticité et audace.
D’ordre général, lorsque nous créons des stratégies ou créons des contenus pour nos clients, nous faisons le choix de tenir pour acquis que les gens nous aime, ou encore, qu’ils sont indifférents. Ce climat de bienveillance est fondamental pour développer une culture de communication proactive et agréable.
Chaque fois que nous nous installons devant notre écran pour préparer une communication d’entreprise, nous faisons le choix d’assumer que nous nous adressons à des personnes intelligentes. Nous sommes aussi prêts et prêtes à gérer l’ignorance, l’adversité, ou la méchanceté. Nous savons qu’aucune organisation n’est parfaite et nous en sommes décomplexé.es. Pourquoi ? Parce que nous agissons seulement lorsque les intentions sont bonnes.
Danser avec les marques
L’audace de faire les premiers pas, la maîtrise des codes, la souplesse des conversations et le rythme sont quelques-uns des bons réflexes à développer pour briller sur la piste de danse numérique.
Or, les professionnel·les en communication de notre époque doivent relever un défi de taille. C’est l’un des constats de Francine Charest, professeure titulaire de l’Université Laval en relations publiques. Cette chercheure a consacré une partie de ses travaux sur l’évolution des relations publiques, de leurs racines à aujourd’hui. Afin d’optimiser une gestion rigoureuse des relations dans les médias sociaux, « les relationnistes doivent accepter de perdre une partie du « contrôle » dans leurs actions de communication » (source ici). Même si le principe fait consensus au sein de la communauté de pratique, le repli demeure encore un réflexe difficile à corriger. Pour reprendre l’analogie de la piste de danse, trop d’organisations s’isolent en sirotant leur verre, en regardant les autres interagir, s’amuser et connecter. C’est triste.
Nous souhaitons que les organisations cessent de voir leurs communications comme une transaction d’information, mais plutôt comme une danse : une communication en mouvance, dynamique, organique… et parfois maladroite. Eh oui, ça fait partie du jeu.
Les valeurs à la bonne place
Le partage de valeurs communes, c’est l’huile dans l’engrenage de la collaboration. Pour nous, c’est ce qui permet de tirer le meilleur de chacun.e et de gagner en équipe.
Notre mission
Inspirer les professionnel·elles à devenir d’excellent·es communicateur·trices par des services de création de contenu et d’accompagnement.
Nos valeurs
Repousser les limites en faisant preuve d’audace et de créativité.
Considérer l’autre avec amour et empathie.
Bâtir de grandes choses dans la collaboration et le plaisir.